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Speeding stars .

Lundi 11 janvier 2010 à 20:55

Vous ne me voyez pas, je suis dans le noir. Je ne suis pas ici pour écrire de belles phrases. Juste des ressentis , des ressentis que je ne souhaite pas partager avec l'immensité de Facebook . Ma mère joue pour se détendre , j'ai laissé mon père seul dans la salle à manger avec son assiette et son regard noir, lui aussi. Vous ne me voyez pas je suis dans le noir, mais ce regard persiste. Je veux crier "et la communication dans tout ça ?!" mais personne ne m'entends, personne ne me voit je suis dans le noir. Juste éclairée par les lumières de Paris. L'orage arrive, tout va éclater , le tonnerre va gronder et l'eclair va intensifier la scène. Puis la pluie. Mais qu'importe, je suis dans le noir. Peut être derrière toi. Mais tu ne me vois pas.

Mots d'une inconnue

Jeudi 7 janvier 2010 à 22:50

Vous trouverez sur ce blog au moins un article
par an sur l'incompréhension totale qui m'attaque.
On est le 7 janvier, j'ai épuisé mon Joker.
Et meeeeerde.
Le 22 décembre j'écrivais : Je vais finir par m'enfermer dans la décadence.
Cette phrase est trop vague pour permettre
de m'expliquer ce qu'il a pu ce jour la
 me passer par la tête. La décandence
s'offre à moi je crois, je ne la saisis pas,
Mais à toujours refouler ce qui nous suit
on finit par tomber nez à nez dessus. A la
poursuite du bonheur ? Ah ah ah, queue de poisson.
Je vous met les premières lignes de L'étranger de Camus.
On fête après tout les 50 ans de se mort. Je dirais non,
On fête les 50 ans de  sa renaissance. La mort d'un
artiste est toujours une renaissance pour lui, tant mieux
après tout. Mais vous savez, "Aujourd'hui maman est morte.
Ou peut être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme
de l'asile: "Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments
distinguées." Cela ne veut rien dire. C'était peut être hier."
Je ne peux pas vous dire pourquoi mais je crois que ces
3 lignes resteront à jamais gravées en ma mémoire.

L'étranger, Camus.

Mots d'une inconnue

Lundi 4 janvier 2010 à 22:23

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Mots d'une inconnue

Dimanche 3 janvier 2010 à 18:43



                         Je cherche quelqu'un, quelqu'un qui pourra me dire: Vas-y, n'aie pas peur, fonce, il ne va rien t'arriver. Fais-le, ou tu regretteras. Ou au contraire, quelqu'un pour me dire de m'arrêter, d'arrêter les dégâts, de se calmer, et de tout reprendre à zéro. J'aimerais tant tout reprendre à zéro parfois. Je voudrais quelqu'un qui m'aide à choisir entre les deux possibilités qui s'offrent à moi. Je fais quoi moi dans tout ça ? Je suis un pantin que la vie articule. Et je me désarticule, désemparée. Il est tard, pas tant, mais très tard quand on pense que j'ai encore surement un nombre de leçons important à revoir. Mais qu'importe les contrôles quand on sait que l'ile déserte s'ouvre à nous? Je ne vous ai donc pas dit ? Je l'ai rencontré ce fameux quelqu'un. Ce qu'il m'a dit ? De faire mes valises et de partir, que de toute manière je ne manquerais rien. Mais c'est triste, parce que même lui, je n'arrive pas à le croire.


Mots d'une inconnue

Samedi 2 janvier 2010 à 19:54










Tu fais quoi ?
_ Je vis et toi ?
_ Je t'envie.


*Just one of those things ?
Yeah, those things that make us breathe.

Mots d'une inconnue

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