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Speeding stars .

Jeudi 13 août 2009 à 23:24

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  Si je peux vous dire j'ai mal et j'me sens seule aujourd'hui c'est que ma télé est allumée juste dans le but d'entendre d'autre sons que celui de l'horloge impardonnable qui égraine le temps sans pitié. Cette horloge que j'entends tout le temps et qui me fait peur, assise sur mon canapé , l'ordinateur sur les genoux, à parcourir les blogs. Ce saleté de clipotis me résonne. Qu'est ce que tu fous encore la , sur le canapé comme tout les soirs à attendre desespérement quelque chose, quoi tu n'en sais rien, mais tu attends, tu espères , de toute façon qu'est ce que tu as d'autre à faire ?
Cette étoile filante démesurée hier, qui m'a laissé les yeux stupéfaits, c'était ça le signe ? Le signe pour se dire , bouge toi , Bordel, regarde le ciel , rêve de sa beauté au lieu de ses sales cauchermar que tu te tapes.
Pourquoi ? J'en sais rien. Au fond, à ma place beaucoup seraient heureux, rien de spécial affectant le moral, la perte d'un être cher, certes, vivre au coeur de la peine de la veuve, okay, mais et alors ? Passer outre. En l'apparence ma vie pourrait se définir comme agréable, je ne suis pas trop mal lotie , mais putain j'ai mal.
Vous ne me comprenez pas, je sais, mais la marche spirituelle de 9km proposée par mon futur lycée qui m'a été imposé m'affecte beaucoup plus que n'importe qui d'autre, me donnant envie de nager dans la mer vers le large, et de ne plus me retourner, qui sait ? Je rejooignerai peut être l'Amerique. L'Amerique, n'est pas un rêve, juste la terre lointaine qu'on peut imaginer se dévoiler sous ses yeux à l'horizon depuis l'Ocean atlantique. J'ai tellement d'idées en tête qui me brûlent que cet article semble étouffer ce feu incontrôlé qui a décidé de s'emparer de moi. Tout déballer pour se délivrer.
J'ai peur, j'ai tout le temps peur de moi, de mes réactions trop importantes , qui peuvent totallement bouleversée mon idéologie de vie partant souvent d'un trois fois rien. Marre d'aimer plus que les autres, à quoi ça sert ?
Me revoilà il y a de ça 8 mois, en plein doute , encore une fois.
Mais si vous saviez ce que j'ai pas envie de retourner là dedans.
Les " Je suis là " ne me suffisent plus , les compliments sonnent faux, les sentiments sonnent creux, les intentions semblent malhonnêtes et l'absence tue le plus.

Ce qui est drôle c'est que je sais qu'une journée où enfin je me sentirai libre, aimée, suffirait à me faire regreter cet article. Mais le soir même , je dirai que tout cela n'était qu'éphémere.
Demain matin je me reveillerai en souriant, obligeant de ne pas craquer dans les bras d'une femme qui a déjà assez de sa peine à supporter, j'aurais totallement oublié cet article, et je recommencerai à parler aux autres , comme si de rien n'etait.

Mais ce soir , comme hier et peut être demain, rien ne me donne plus goût.

" Tous les cris, les S.O.S., 
partent dans les airs ."
Balavoine



Mots d'une inconnue

Samedi 25 juillet 2009 à 0:37

Rires d'enfants .


" There is a man , intensive cares,
When he awakes he will declare :
I've been dead for 20years,
I won't let 20 more go by ... "


But, you won't awake.


Le petit cousin derrière saute de branches en branches; la voiture, elle démarre en trombe. " Ils vont où ? " Là où ça fait mal.

Quand l'inspiration ne vient pas, on pense d'abord parler de ce qui ne va pas, Connerie de mauvaises habitudes. Je dois écrire, Parce que je dois sortir tout ce mal qui me ronge les os comme la maladie ronge les siens. Fuck, il est partout . Mes rêves me perturbent en ce moment, je m'en souviens, ce qui est rare , et ils paraissent plus réels qu'ils ne le sont normalement. Je ne rêve jamais de la magnifique scène d'amour sur la plage, ou alors une vague vient emporter tout ce beau monde. La musique s'arrête , laissant place au cliquetis des touches du clavier. CLAC CLA C CLACLACL . I CAN'T GET MY HEAD AROUND YOU ! (8) CLAC CLAC CLAC . L'avancé est lente, les idées multiples, les écorchures fréquentes, L'arrivée est soudaine , l'avancée est stoppée, les passants sont surpris, le paysage surprend , et la vague vient caresser les doigts de pieds, Emportant avec elle tout ce qui ne voulait pas s'en aller. Le retour est rapide, Le vent emporte, le sable adoucit les pieds endoloris. Une sorte de pélérinage, de pélérinage marin . Pétards au loin, On les emmerde. Le sauveur devient le sauvé, L'emmerdeur devient l'emmerdé, le voleur le volé,
Le nageur devient le noyé .
PLOUF. 

Mots d'une inconnue

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