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Speeding stars .

Mercredi 30 septembre 2009 à 21:20

TOUS LES CRIS LES S.O.S. PARTENT DANS LES AIRS.




Je craque chaque jour un peu plus, pour un peu plus rien, de plus en plus sans raisons. Et j'en ai marre, marre de vivre pour les chocolats de la machine le matin, marre de vivre pour la sonnerie de la fin de la journée, marre de vivre pour les heures d'msn avec ceux que j'aime, marre de vivre pour un mercredi ou un week end. Marre de vivre pour éviter la vie.

Mots d'une inconnue

Dimanche 27 septembre 2009 à 21:08

" Nous sommes peu à penser trop, trop à penser peu. "
                                                                                           F.rançoise Sagan.

Voilà comment devait commencer mon article, Par une citation comme je les aime, tiens, je vais ressortir mon dictionnaire des citations , un banal bouquin qui regroupe le peu de gens qui pense trop. Mais la majorité ne signifie pas la raison. Ce bouquin jaune, aux pages à l'odeur que j'adore, une sorte de bible avec des dizaines de post it, ouvrir une page au hasard, lire, lire , rêver, penser, noter, post-iter. "On voit les qualités de loin et les défauts de près." Hugo. En temps normal cette phrase ne m'aurait pas parlé, mais là je me sens dans le contexte. Illusions. " La fleur de l'illusion produit le fruit de la réalité. " Paul Claudel, Mauvaise récolte. Se balader de thème en thème, cherchant la phrase qu'il faut, celle ci ne saura que le fruit d'une recherche de toute une vie.
Je pars dans des idées trop compliquées, l'alerte msn a cessé de clignoter depuis longtemps, l'inspiration est à prendre quand elle sort tout juste de ta tête, penses-y.
Mon dictionnaire file tout droit dans mon sac, comme je l'avais prévu au départ. Un dictionnaire des citations est un livre à ouvrir quand l'envie vous en prends, n'importe quand.

Merci à L.Vi par ailleurs, sans qui cet article n'aurait jamais eu lieu d'exister.

Ah tiens, j'ai pensé à un truc l'autre jour. J'ai remarqué qu'un commentaire de soutien d'un inconnu Cowblog'iens arrivait toujours au moment où on en avait le plus besoin, La communauté Cowblog dit-on ? Moi je trouve ca plutôt sympa =)


Mots d'une inconnue

Samedi 26 septembre 2009 à 13:19

Mots d'une inconnue

Vendredi 25 septembre 2009 à 21:08

J'ai besoin de sérieux, de maturité, d'écoute, de quelqu'un, de quelque chose à quoi se retenir . Un minimum, je peux pas toujours rire, être dans la dérision, déconner, faire la folle. Juste, un bout de grand, un petit bout de grand, de gens, de gens à qui dire quand ça va pas. Mais là bas, y'a pas. Toujours afficher un immense sourire, toujours paraître au mieux de sa forme, pas fatiguée, pas oublier de se lever et prendre un jean à l'arrache. Impeccable, toujours impeccable. Je suis la tache sur le tee shirt. Et j'ai pas envie de passer à la machine, celle dans laquelle tout le monde passe, tout le monde ressort pareil, même parfum, mêmes couleurs, mêmes habits. Pareil. Mais moi je suis le rouge au milieu du noir.

" Vouuus aveez pas une clope Mesdaaamoiselles s'il vouuus plait ?
__ Ah non, désolée!
__ Non mais t'es con toi , elles ont 13 ans c'est bon..
__ MAIS JE REVEEEEEE TOI J'een ai 15 -__-' "

Regard attendri de celui qui passait par là, là, à côté.


Illusion, un schéma arc-en-ciel vient bercer mes heures de français, retour à la réalité avec les lettres affichées au tableau, Actantiel, oui, Schéma A C T A N C I E L , j'me disais aussi.
A rêvé de son chocolat dans le vieux Paris, l'a eu, une boîte à musique dégageant un air de Yann Tiersen en prime, Aime , aime aime .
http://image-in.cowblog.fr/images/premierjour.jpg

Mots d'une inconnue

Dimanche 20 septembre 2009 à 1:04

Pense à toi, pense à toi, pense à toi, après tout qui y’a-t-il de mieux que d’avoir à penser à soi, si l’on pense à soi c’est qu’on ne pense pas à ces problèmes, pas aux autres (qui vont souvent de pair), qu’on ne pense pas à son futur, quand on pense à rien, alors seulement on peut penser à soi.

Prends moi pour une conne, allez, prends moi pour une conne, je te le rends si bien, toujours là , au rendez-vous, pour se détruire, auto-destruction. Qui s’auto détruit nuit , je nuis, je nuis à moi-même, à quoi ça sert ?

«  Verre vide je te plains, verre plein je te vide », je les aurai vidé, tous les uns après les autres si j’avais pu, pour une fois, pour une fois que j’aurai pu me lâcher, depuis le temps que je ne l’avais pas fait, je craque. Dans la vie il y a toujours la personne qui courtaprès les autres, pour avoir un peu d’amitié, d’amour, et tout simplement de présence. Il y a aussi celle après laquelle des gens s’accroche, jamais les bons, jamais réciproque. Moi je suis les deux à la fois, celle qui s’accroche et celle à qui on s’accroche. C’est mauvais de courir après les gens, à la fois pour ne pas les perdre et pour en semer d’autres, c’est comme une course poursuite sans suite, à laquelle on ne peut trouver d’échappatoires.  Et j’en ai marre de courir. Je perds mon souffle, palier 3, tirer jusqu’au 4 , allez, tu peux y arriver, c’est pas si terrible. Un peu de pas si terrible, à force c’est trop.

L’Insatisfaite, voilà ce que je suis, j’ai beau me le répéter, j’ai l’impression d’être face à une fatalité. Je cherche ma place, j’essaye d’en trouver plusieurs, histoire d’avoir toujours à quoi se rattacher, toujours se rattacher à quelque chose, comme le lierre qui s’étend sur un mur délaissé, rattaché de tous les côtés il ne pourra pas tomber, et moi , moi qui m’envole au moindre coup de vent. Je suis une pauvre feuille morte réduite aux aléas du vent, bonnes nouvelles ? Me voilà au dessus de vos têtes, valsant autour de vous, mauvaises nouvelles ? Je gis par terre, vous m’écrasez  sans cesse mais vous ne le voyez pas, une feuille morte est une feuille morte, elle ne demande rien à personne elle se tait.

Je suis fatiguée, je me suis endormie à 15 heures  après m’être levée à 11h. Dormir fait passer le temps peut être, mais quelle importance  puisque je ne peux désormais trouver la sérénité nulle part, mes nuits étant un amas de cauchemars aux significations trop réelles. Que faire ? Rien, attendre que ça passe comme toujours, mais avec le temps, passent les occasions, les joies et les rencontres, elles passent sous ton nez mais tu ne peux pas les déceler, trop occupé à te détruire.

Non, en fait il a deux sortes de « pensage de soi ». Celui  où on pense à soi parce que tout va bien, et celui ou l’on pense à soi parce qu’on a rien d’autre à faire que de s’apitoyer sur soi même.

I dislike

http://image-in.cowblog.fr/images/1991SiljeStudio11ar.jpg
"Rien n'atteindra jamais l'élégance d'une danseuse."

Mots d'une inconnue

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