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Speeding stars .

Dimanche 20 septembre 2009 à 1:04

Pense à toi, pense à toi, pense à toi, après tout qui y’a-t-il de mieux que d’avoir à penser à soi, si l’on pense à soi c’est qu’on ne pense pas à ces problèmes, pas aux autres (qui vont souvent de pair), qu’on ne pense pas à son futur, quand on pense à rien, alors seulement on peut penser à soi.

Prends moi pour une conne, allez, prends moi pour une conne, je te le rends si bien, toujours là , au rendez-vous, pour se détruire, auto-destruction. Qui s’auto détruit nuit , je nuis, je nuis à moi-même, à quoi ça sert ?

«  Verre vide je te plains, verre plein je te vide », je les aurai vidé, tous les uns après les autres si j’avais pu, pour une fois, pour une fois que j’aurai pu me lâcher, depuis le temps que je ne l’avais pas fait, je craque. Dans la vie il y a toujours la personne qui courtaprès les autres, pour avoir un peu d’amitié, d’amour, et tout simplement de présence. Il y a aussi celle après laquelle des gens s’accroche, jamais les bons, jamais réciproque. Moi je suis les deux à la fois, celle qui s’accroche et celle à qui on s’accroche. C’est mauvais de courir après les gens, à la fois pour ne pas les perdre et pour en semer d’autres, c’est comme une course poursuite sans suite, à laquelle on ne peut trouver d’échappatoires.  Et j’en ai marre de courir. Je perds mon souffle, palier 3, tirer jusqu’au 4 , allez, tu peux y arriver, c’est pas si terrible. Un peu de pas si terrible, à force c’est trop.

L’Insatisfaite, voilà ce que je suis, j’ai beau me le répéter, j’ai l’impression d’être face à une fatalité. Je cherche ma place, j’essaye d’en trouver plusieurs, histoire d’avoir toujours à quoi se rattacher, toujours se rattacher à quelque chose, comme le lierre qui s’étend sur un mur délaissé, rattaché de tous les côtés il ne pourra pas tomber, et moi , moi qui m’envole au moindre coup de vent. Je suis une pauvre feuille morte réduite aux aléas du vent, bonnes nouvelles ? Me voilà au dessus de vos têtes, valsant autour de vous, mauvaises nouvelles ? Je gis par terre, vous m’écrasez  sans cesse mais vous ne le voyez pas, une feuille morte est une feuille morte, elle ne demande rien à personne elle se tait.

Je suis fatiguée, je me suis endormie à 15 heures  après m’être levée à 11h. Dormir fait passer le temps peut être, mais quelle importance  puisque je ne peux désormais trouver la sérénité nulle part, mes nuits étant un amas de cauchemars aux significations trop réelles. Que faire ? Rien, attendre que ça passe comme toujours, mais avec le temps, passent les occasions, les joies et les rencontres, elles passent sous ton nez mais tu ne peux pas les déceler, trop occupé à te détruire.

Non, en fait il a deux sortes de « pensage de soi ». Celui  où on pense à soi parce que tout va bien, et celui ou l’on pense à soi parce qu’on a rien d’autre à faire que de s’apitoyer sur soi même.

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"Rien n'atteindra jamais l'élégance d'une danseuse."

Mots d'une inconnue

Par Jacksmine le Dimanche 20 septembre 2009 à 13:33
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