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Speeding stars .

Jeudi 17 novembre 2011 à 20:38

C'est comme ça que l'on appelle désormais la horde sauvage de personnes qui se prétendent les futurs Voltaire, Rimbaud ou Hugo, en "tweetant" trois mots vides d'intérêt précédés d'un "@" insignifiant sur un wall qui défile aussi vite qu'un tapis roulant déréglé. Notre civilisation se résume à ça. Des milliards de mots inutiles échangés sur la toile pour "débattre" sur le fait que oui ou non, Justin B* (je ne prononcerai même pas son nom) soit ou non le père biologique de l'enfant d'une gamine de 17 ans. Comment se faire entendre de nos jours, cette mignonne et apparemment naïve gamine de 17 ans l'a sans doute mieux compris que nous. Créer le buzz, dis t -on de nos jours. Si un jour quelqu'un créait le buzz en proposant le nouvel antidote contre la faim dans le monde... Car en effet ils sont rares, ces gens, leurs "tweets", "wall facebook" ou encore article de blogs se noient dans la masse d'informations que nous voyons se déverser sous nos yeux de nos jours. Car oui, on essaye tous un peu de rester dans le mouvement, ne pas se perdre en route, tout le monde est effrayé par le fait d'être à l'écart. Mais être à l'écart de quoi? Etre à l'écart de la merde n'est ce pas au final lui tourner le dos pour ne pas sentir son odeur nauséabonde? N'est ce pas trouver un bout de ciel bleu ? Voilà ce que nous cherchons tous, notre bout de ciel bleu, mais personnellement, c'est sur ce bout de toile que quelques rares âmes égarées fréquentent, ou dans mon cahier enfoui au fond de mon tiroir que je le trouve mon coin. Pas sur ces étranges sites sur lesquels 251012 personnes se réjouissent du fait que "X a mangé une bien grande banane ce soir". Esperons qu'il s'étouffe avec. Qui sait, peut être qu'il passera aux infos . "La mort de Monsieur X, étouffé par un banane, le deuil de ses 541235 "followers"" (leur nombre avait doublé dans la nuit, vous pensez, pas de repos aux ragots.)

Je suis encore heureuse que certains se joignent à moi pour ouvrir leur grande bouche qu'on a tant travaillé à leur faire fermer " Dis pas çi, dis pas ça, le madame a raison, tu as tort, tais toi." Mais dans ce monde où en un clic la terre entière est au courant de nos moindres faits et gestes, même ceux dont on a le plus grand désintérêt, pourquoi se taire ? 
Excusez, moi, je dois y aller, un phénomène étrange m'a entrainée vers ma page facebook, le petit journal résonne sur Canal plus dans le salon et je viens de recevoir un message sur mon smartphone. Ah, quelle vie dirons nous. Je dirais. et Je conclurais par ...
"Je est un autre" Rimbaud.

*Je tenais enfin à remercier ce journaliste du Monde qui m'a appris les méandres et secrets de Tweeter. Oui, même moi, internaute, micro-bloggeuse et relative informaticienne en herbe, qui cherche à tout savoir, a échappé au phénomène tweeter. Mais après tout, comme citait ce-dit journaliste, maintenant que chaque individu lamba a décidé d'apporter sa modeste contribution à l'information, où est l'intérêt. ? 

Mots d'une inconnue

Vendredi 6 mai 2011 à 20:06

Je me sens presque honteuse. Coupable même. De voir qu'il a y a encore quelques visiteurs qui se perdent sur ce blog chaque jour, ce blog qui semble oublié, laissé au placard.  Alors aujourd'hui je reviens. 2 janvier - 6 mai. Soit 124 jours. Seulement. Pourtant j'ai l'impression qu'alors que le temps filait, les histoires avec. Comme si dans sa vitesse, le temps avait emporté une tornade d'évènements et les perdaient en route. C'est toujours plus facile de tout laisser en route, n'est ce pas ? Surtout quand ça retombe sur le dos de quelqu'un d'autre. Qui se baisse et ramasse les restes jour après jour. Qui se fait mal au dos mais qu'importe. On regarde les autres souffrir. Ca nous rassure, peut être qu'au final la vie , la notre , c'est toujours celle qui t'intéresses, n'est pas si catastrophique. Non elle ne l'est pas. Elle est originale la vie. Et c'est tout ce qui fait qu'aujourd'hui, même si je suis fatiguée, que dans 5 minutes j'irais surement m'écraser dans mon lit. C'est tout ce qui fait que ça va bien. Même si ces derniers mois étaient complètement incompréhensibles. A s'évertuer à sauver ce qui ne peut plus l'être. J'ai décidé d'arrêter ces choses là, et de réfléchir à celles à venir. Ce matin nous disions que le roman était un lieu de consolation. La vie elle même en est un et elle nous enseigne à regarder plus loin.
Mais c'est où après ?


Whose fault?
Let's play the blame game, I love you more
Let's play the blame game, for sure
Let's call out names, names, I hate you more
Let's call out names, names, for sure.

[...]
Things used to be, now they not.
Anything but us is who we are.
disguising ourselves as secret lovers.
We've became public ennemies.


We walk away like strangers in the street.
Gone for eternity, we erased one another
So far from where we came with so much of everything.
How do we leave with nothing?

Kanye West & John Legend.
C'était un test. Réussi !
C'est bien , il y a trois jours ses paroles je les pensais, aujourd'hui elles sont beaucoup plus éloignées.
Tout va, au final.

"Plus vite que tu ne le crois."


Mots d'une inconnue

Dimanche 2 janvier 2011 à 23:05

                             
                        Non c'est vrai ce n'est pas de ma faute, au fond c'est même presque la tienne. C'est toi , c'est ton sourire, c'est ton rire c'est tes yeux c'est ta joie, c'est ton être, c'est tout ça qui fait que je m'attache trop à toi parfois. Mais je n'y peux rien, toi non plus d'ailleurs, tu fais rien, c'est ça qui est bien, c'est que c'est pour ce que tu es que je t'aime. Je t'en ai fait des déclarations, il y a même des jours où je pourrais te le répéter des heures que je t'aime. Mais à force c'est agaçant, alors c'est ici que je lâche tout. Tu ne comprends pas, tu ne comprends pas l'intérêt de ce blog puisque personne ne le connait, mais c'est pas grave, c'est juste pour moi le moyen de tout lâcher. Tout ce qui déborde , je le refoule ici, comme la mer qui doucement ramène ces vagues sur le bord. C'est pour ça même que tu ne dois pas le lire, parce qu'ici, quand je viens, c'est pour ne pas t'embêter, pour te laisser vivre ta vie quand la mienne ne se résume que trop à toi . J'ai l'équilibre parfois néanmoins. Ces vacances furent complètes, de la famille, des amis et de l'amour. Toi, mon amour. On l'a fait, oui on y est allé , tu m'avais dit que tu m'emmènerais à Amsterdam et tu l'as fait. Comment veux tu que mon amour pour toi se résorbe alors. Mais toi aussi, tu es amoureux, toi , tu me l'as dit, hier soir. C'était beau. En une semaine ça fait quatre nuits où je dors dans tes bras, c'est peut être pour ça mon coup de blues de ce soir, c'est tes bras, ta chaleur, ton corps qui me manquent. On est encore jeunes. Mais on en vit des choses. Et on va trop vite parfois, et on s'emmêle un peu d'autres fois, on se rentre dedans de temps en temps, mais au final on s'aime, et c'est simple à dire, mais ça emporte tout le reste, loin , loin, loin , loin vers d'autres horizons. Le soleil est toujours plus beau de notre côté.


"On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit: J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu , et non pas un être factice crée par mon orgueil et mon ennui." On ne badine pas avec l'amour, Musset.


http://image-in.cowblog.fr/images/lesenfantsdelalibertemarclevy080725124741.jpg

Mots d'une inconnue

Dimanche 19 décembre 2010 à 23:55


Cher inconnu,
Toi qui est à l'autre bout du monde, qui a une autre culture, qui vit dans une cabane les pieds dans l'océan pacifique, ou dans un hutte en plein milieu du désert, ou encore dans un chalet à 3000 mètres d'altitude comme au 67ème étage d'un building qui touche les nuages, toi je veux te parler. Je ne te connais pas, je t'imagine. J'imagine qui tu es, comment tu es ce que tu fais, avec qui. Qui es tu ? J'ai envie de te découvrir, de découvrir ton monde et d'échanger sur le mien. En parfaite harmonie, en parfaite inconnue. Car oui moi aussi je serais ton inconnue, l'inconnue sortie de nul part, qui envoie sa lettre à une adresse au hasard et attend une réponse incertaine, Lettre d'une inconnue. Mais peut être qu'en fin de compte je ne te serais plus si inconnue que ça au final. Juste un accord du participe passé au féminin te guiderai sur ma nature. Quelques phrases t'indiqueraient ma personnalité, un dessin, une odeur laissée par erreur sur le papier te permettrait de rêver. Peut être qu'à la fin, cet inconnu que tu es comptera plus que tout au monde. Peut être qu'à la fin nos vies si éloignées se rapprocheraient. C'est de quelqu'un d'extérieur dont j'ai besoin, quelqu'un qui ne saurait rien, quelqu'un à qui je devrais tout apprendre, de moi. Une personne avec qui je pourrais débuter ma vie, et trouver enfin son commencement. J'ai besoin de quelqu'un qui m'écoute en fin de compte. Juste ce soir, un soir. Mais qui sait . Ca doit être bien, tu sais, de ne pas te connaître. Ca doit être bien. Comme souvent, j'écris beaucoup et je n'agis en rien. Mais je n'ai que 16 ans et c'est ce qu'il faut que je réalise. J'ai encore toute la vie devant moi. Mais j'ai déjà des envies de grand. Le futur est devant moi. Je t'attends. Et toi, voudras-tu de moi ?


http://image-in.cowblog.fr/images/nngimagesphp.jpg

Mots d'une inconnue

Vendredi 29 octobre 2010 à 14:43

I wish I kissed a boy. (But it' was just a dream)




Le jour où il comprendra qu'en m'oubliant , il me laisse m'envoler, tout en me foutant du plomb dans le coeur.

Non je suis bête; naive et possessive . Je me fais des idées, aller, je reviendrais un autre jour pleurer mon amour envolé. 



"Now that I've lost everything to you,
You say you wanna star something new,
And i'ts breaking my heart you're leaving."
(Wild World-Cat Stevens)

Mots d'une inconnue

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